Une province sociale et en bonne santé
Aucun secteur ne s’appuie autant sur le travail humain que le secteur des soins de santé. Jour après jour, des milliers de personnes se donnent à fond pour aider les malades. On se sent bien si on peut apporter sa pierre à l’édifice d’une bonne santé pour un maximum de gens. L’accessibilité aux soins de santé est un droit fondamental. N’empêche que de plus en plus de personnes sont obligées de postposer leur visite chez le médecin pour des raisons financières. Les listes d’attente sont souvent longues et les services dans les hôpitaux de proximité diminués. Nous voulons mieux pour Liège. Nous stimulons les centres de santé de proximité et nous investissons dans des hôpitaux accessibles ainsi qu’aux soins de santé mentale.
Ce que nous voulons
Un. Renforcer le réseau des maisons médicales
- Nous optons pour l’extension des centres de santé de quartier ou de village : des maisons médicales où on peut aller chez son médecin traitant sans argent, comme à Médecine pour le Peuple. C’est notre ambition que pour 2024, 20 % des liégeois soient inscrits dans une Maison médicale de ce genre. Il est évident que nous avons besoin de plus de soutien pour ce type de structure.
Deux. Des hôpitaux accessibles et de bonne qualité
- Pour tous les médecins des hôpitaux qui dépendent du public nous annulons les suppléments d’honoraires.
- Simultanément nous obligerons la convention mutuelliste. Au sein du CHR de Liège et de Verviers, nous voulons que les spécialistes s’en tiennent aux tarifs convenus avec les mutuelles.
- Nous limitons les montants importants que les patients devraient présenter pour des consultations ou des examens. Nous laissons les hôpitaux eux-mêmes régler le paiement des médecins directement par les mutuelles en tiers payant.
- Nous investissons en premier lieu dans le personnel soignant. C’est une question de redistribution des moyens. Nous coupons dans le sommet salarial chez les directeurs généraux ou autres fonctions de direction.
Trois. Priorité à notre santé mentale
- Nous misons surtout l’annulation des listes d’attente pour une psychothérapie payable.
- Nous investissons dans les centres de santé mentale. Dans ces centres on détermine en fonction des revenus le montant de la consultation chez le psychologue.
- Nous cherchons les moyens de rabaisser davantage le seuil d’accès au psychologue. Dans des organisations comme le CPAS, mais aussi dans des associations nous prenons soin d’avoir un choix de psychologues qui peuvent également travailler dans le domaine préventif. Nous accordons une attention particulière aux groupes cibles vulnérables, par exemple en impliquant des experts ou des figures de liaison.
- Nous voulons une campagne de sensibilisation sur la santé mentale au niveau de la province, afin de briser le tabou et de faire connaître le projet.
Quatre. Un plan dentaire pour la Province
- Nous demandons à la province de faire une cartographie des listes d’attente grandissantes chez les dentistes. Nous mettons à disposition l’information nécessaire aux familles.
- Dans les hôpitaux du CHR de Liège et de Verviers, nous organisons une offre de contrôle dentaire annuel par des dentistes conventionnés qui se tiennent au tarif mutuelliste.
Cinq. Personne ne sera oublié
- Pour des personnes en situation précaire, nous voulons qu’elles trouvent des soins en soutenant des services comme Médecins du Monde qui travaillent en « ligne 0,5 », avant même la première ligne. Ils y sont afin d’offrir un accès aux soins aux personnes qui n’en trouvent pas par nos canaux habituels.
- Les gens sans assurance maladie-invalidité ont également droit aux soins de qualité. Nous voulons que tant les patients que les médecins puissent plus facilement travailler avec « l’aide médicale urgente », une procédure qui semble à l’heure actuelle bien trop fastidieuse. Nous veillerons qu’ils soient repris par un médecin traitant fixe dans un plan de répartition qui devra garantir que l’afflux de ces patients soit largement réparti parmi les médecins.
- Chez ceux qui sont en difficulté, les problèmes de santé sont bien souvent plus larges que strictement médicaux. Pour cette raison nous optons pour un réseau de pointe de santé sociale.